Ne ratez pas le blog de la conférence "Document Numérique et Société", 2e édition (17-18 novembre 2008) !

Il permet de faire le tour des analyses abordées à cette occasion par des chercheurs spécialistes en SIC où le Web 2.0 est à l'honneur :
Opacs "new generation", fractures numériques générationnelles, "culture fan",...

La Présentation officielle et le Blog sont immédiatement accessibles :

sur Internet bien-sûr !

Le blog créé à l'occasion du dixième anniversaire de la BnF s'est arrêté le 17 décembre sans dire au revoir ! Le webmestre serait-il en vacances ? Ou bien cette expérience est abandonnée à son triste sort... En tout cas, quelques informations méritent le détour !

 Ceci est une métaphore filée...

Une simple idée qui m'est apparue comme évidente avant de m'endormir. Si l'infobésité nous ronge depuis quelques années, cela provient de la quantité et de la mauvaise qualité des informations avalées... Un problème grave diagnostiqué, dont la solution paraît être la formation à la recherche documentaire sur le net, et particulièrement les étapes de problématisation, de sélection et de digestion de l'information.

Et c'est cette dernière étape qui m'a paru d'abord la plus difficile... Pourquoi ?

Avec une petite expérience de la lecture des livres, que ce soit pour une recherche universitaire à travers des essais mûris par les années, ou pour s'enrichir personnellement à travers une littérature qui marque l'Histoire et ses lecteurs, on se dit qu'il est possible de digérer l'information à tel point qu'elle fasse partie de nous-même et qu'elle nous apporte un sentiment de satiété et de bien-être.

Est-il possible que ce sentiment nous manque à cause du support numérique de l'information... On ne peut pour l'instant toucher l'écran et le faire s'assouplir à notre attitude comme le livre... L'e-paper est en route mais ne fait pas partie des habitudes !

On ne peut pas non plus oublier la sensation d'infini que la Toile nous donne à tout moment de notre lecture numérique. Une excitation permanente, aussi du regard qui se repose difficilement et ne paraît pas laisser le temps au cerveau de mûrir sa lecture... (sans vérification dans les livres de référence des sciences cognitives...) Le codex, plus rare sur l'écran, laisse place au volumen horizontal, qui empêche peut-être la structuration de la pensée, parce qu'elle s'organisait dans une linéarité organisée horizontalement : sans oublier les coupures rassurantes de la reliure !

Cette structuration de la pensée, je la rapprocherai de la nécessité de mâcher avant de digérer...

Malheureusement, le livre peu à peu se laisse contaminé pour, d'autres raisons plus économiques, par la surabondance de l'offre d'informations... Et il donne la même impression sidérante et paralysante. Que manger ? Qui peut me rassurer sur les qualités gustatives et nutritionnelles de ce que l'on me propose... Et voici que l'autre étape s'avère toute aussi difficile : la problématisation d'un sujet et la sélection de l'information.

 Les médiateurs de l'information sont à la fois nutritionnistes pour rassurer les usagers des qualités nutritives des informations, et l'hôte de tous ceux qui veulent se rassurer sur les qualités gustatives des informations...

Les professionnels de l'information sont les garants de la possibilité de choisir, goûter et savourer dans la convivialité... Et c'est vital !

La folksonomie est-elle vraiment de l'indexation collaborative ?
Les tags des usagers peuvent-ils décrire le contenu d'un document sans avoir été formés au préalable comme le sont les professionnels ?
Voici les questions "bâteau"    que l'on peut se poser face à l'habitude grandissante des usagers internautes à taguer l'information numérique.
Mais le tag apparaît comme un nouveau type d'indexation, un "étiquetage" qui permet à l'usager de participer au classement des informations numériques pour leur redécouverte collective ! Outre la définition précise de cette pratique, elle permet aux usagers de devenir capitaines du bâteau en participant au choix des chemins qui mènent à la connaissance (du pire et du meilleur...)

Les bibliothèques 2.0 directement concernées par la folksonomie pourraient élargir cette pratique aux livres... Pourquoi ne pas taguer les livres ?

 Le blog Taguer les livres propose une analyse des expériences d'indexation collaborative des bibliothèques.

D'où l'importance des conséquences des technologies du Web 2.0 sur les pratiques des professionnels des bibliothèques : une bibliothèque 2.0 ne serait pas que numérique !

Pour débuter mon travail en profondeur de l'effet du web 2.0 sur les bibliothèques, le métier de bibliothécaire et les usagers des bibliothèques, je vous propose quelques sources 2.0 incontournables :

• des BLOGS et des FILS...

XG_BlogNotes, Bibliobsession 2.0, et la Bibliosphère du bibliobsédé, ideesinfos, Blog-trotter 2.0, pintiniblog, Technothécaire, ActuDoc, Le Bibliobuzz de Bibliopédia, Le Bloc-notes de Jean-Michel Salaün...

•  des diaporamas à PARTAGER :

Usages et applications du web 2.0 en bibliothèques, Web 2.0 et bibliothèques...

Je vous propose également des dossiers et des études sérieuses :

"Le Web 2.0 et les bibliothèques 2.0" sur BDF, "La bibliothèque à l'heure du Web 2.0 : amélioration significative du service aux usagers ?" du groupe de recherche parisien Document numérique et usages, les réflexions de l'ADDNB...